CRIET! le tiktokeur Florent Mahougnon accuse de supposées activités cybercriminelles
CRIET
Accusé de cybercriminalité, le tiktokeur Florent Mahougnon ne reconnaît pas les faits, ses avocats font une demande.
Au Bénin, le ministère public de la CRIET s’est associé à la énième demande des avocats du tictokeur Florent Mahougnon pour une remise en liberté provisoire avec caution d’un million de FCFA. C’était à l’audience du jeudi 20 février 2025.
Florent Mahougnon pourrait bénéficier d’une liberté provisoire les prochains jours. Le ministère public de la CRIET a donné son accord pour que le tiktokeur béninois puisse être autorisé par la Cour à se soigner. Poursuivi pour « harcèlement et escroquerie par le biais d’une communication électronique », le tiktokeur connu sous "El Professor" a comparu une nouvelle fois, jeudi 20 février 2025, pour son procès
Suite à une énième sollicitation de Me Omer Tchiakpè et Me Boccovo d’une remise en liberté provisoire de leur client pour des raisons de santé, le deuxième substitut du procureur spécial a décidé de s’associer à leur requête. Le magistrat a précisé que son "ok" vise à permettre au prévenu d’aller se faire soigner.
Mais il souhaite que la remise en liberté provisoire de Florent Mahougnon soit subordonnée au paiement d’une caution d’un million de FCFA. Il a martelé que l’objectif de son action est de faire comprendre au prévenu que de telles dérives ne doivent plus se répéter.
Les conseils du tiktokeur ont estimé que la caution proposée est exorbitante par rapport à la capacité financière du prévenu. Me Omer Tchakpè a demandé à la Cour de ramener le cautionnement à 200 000 ou 300 000 FCFA. Ils ont sollicité la remise en liberté provisoire de leur client pour des raisons d’« équilibre mental ». Le verdict de la Cour est attendu le 20 mars 2025.
Le tiktokeur Florent Mahougnon a été interpellé en juillet 2024 par les agents du Centre national d'investigations numériques (CNIN) après avoir violemment critiqué la police républicaine dans un live Tiktok. Selon les avocats, le prévenu souffre de « troubles psychiques ». Ils ont assuré devant la Cour que leur client se serait mis, une fois, en tenue d’Êve à Tankpè dans la commune d’Abomey-Calavi.
La défense estime donc que le prévenu ne détient pas toutes ces facultés lors de ses sorties fracassantes. Le tiktokeur n’a pas reconnu les faits mis à sa charge. Selon l’accusation, la fouille de son téléphone à révéler de supposées activités cybercriminelles. Il lui serait reproché la vente fictive de maison. Mais le prévenu ne s’est pas reconnu dans cette accusation. Avec ses deux mains en l’air ce jeudi 20 février à la barre, il a juré ne pas se reconnaître dans cette charge.
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