Zè! Triste nouvelle pour les enfants

 #Commun de Zè

Une mère de famille de 04 enfants a trouvé la mort chez un guérisseur après avoir été contrainte d’interrompre ses soins dans un hôpital des suites d’une fausse couche à #Adjago.

Triste fin pour une mère de famille au quartier Adjago dans la commune de Zè. La mère de 04 enfants est décédée dans la nuit du dimanche 02 mars dans des conditions qui choquent.

Victime d’une fausse couche deux semaines plus tôt, selon nos informations, la défunte est décédée faute de soins adéquats. D’après des proches, alors qu’elle était enceinte de sept mois, tout serait parti de saignements brusques qui l’ont conduite à se rendre dans un hôpital de la localité. Après des analyses et examens médicaux, racontent nos sources, elle a subi de toute urgence, une intervention chirurgicale pour expulser le bébé mort-né.

#La_décision_fatale

Après la douloureuse épreuve de sa fausse couche, la mère de quatre enfants n’aurait pas eu les soins adéquats pour son rétablissement. Selon une source proche de la famille, après quelques jours de soins au centre de santé, son mari a décidé d’écourter son séjour hospitalier. “Il a forcé les agents de santé à libérer sa femme alors qu’elle ne s’était pas encore totalement rétablie. Quand il a voulu le faire, le médecin soignant a opposé un refus. Nous lui avons aussi déconseillé cela. Il a insisté avec des menaces aux agents de santé qui lui ont fait signer une décharge dans laquelle il assume sa décision de sortir sa femme fraîchement opérée de l’hôpital”, rapporte une source.

De retour au domicile, l’état de santé de la mère de famille s’aggrave. Face à la situation critique, pour des raisons qu’on ignore, le mari, rapportent les mêmes sources, l’aurait conduit chez un guérisseur traditionnel où la santé de la mère de famille s’empire. Au moment où son conjoint se résout à l’évacuer vers un autre centre de santé, la mère de famille, déplorent ses proches, a rendu l’âme dans la nuit du dimanche 02 mars.

Conduite dans sa famille dans un village de Savè, la défunte a été inhumée dans l’intimité familiale en moins de 24 heures, en absence de son mari resté chez lui au quartier Adjago à Zè. Pour les voisins du quartier, ce brusque décès est un cas de violence conjugale regrettable.